La calotte est pour beaucoup un couvre-chef entouré de beaucoup de mystère et peut rendre les gens dubitatifs lorsqu’ils croisent un étudiant parfois éméché la portant aux petites heures. Cette coiffe, inspirée de la toque que portaient les zouaves pontificaux (bataillon qui défendit le Vatican au cours du XIXe siècle), est pourtant facile à déchiffrer ; elle constitue une véritable carte d’identité du calottin. Elle est très riche d'histoire et véhicule certaines valeurs chères à beaucoup d'étudiants. A Louvain-la-Neuve, on dissocie entièrement la calotte du baptême, et l'obtention de ce couvre-chef se fait suivant un cheminement bien spécifique.
Cet apprentissage passant par la pratique, il ne faut jamais hésiter à demander à un étudiant calotté de pouvoir lire sa calotte. Il est fort à parier que celui-ci vous décrive avec passion son contenu! Il vous racontera plus que probablement la façon dont on obtient une calotte, depuis la lettre de motivation à rendre au Grand-maître (au CI, le vice-guindaille) jusqu’au jour J de la corona (assemblée de calottins réunis pour accueillir des nouveaux membres, où la calotte se fait «dépuceler» et devient digne d’être portée par le nouveau calottin), en passant par la phase de préparation avec l’apprentissage des chants et des formules latines qui sont employées en corona, la composition de une ou plusieurs guindailles, etc.
On comprend bien vite que la famille des calottins est constituée d’une «très grande bande de potes» (oui oui, c'est le monde de Bisounours) partageant de mêmes valeurs et qui se réunissent entre eux pour s’amuser, mais qui gardent surtout un grand esprit d’ouverture!
Voici les quelques ouvrages de référence quant au passage de calotte au sein du Cercle Industriel :
Le Jour et la Nuit
La plus longue gueule de bois a duré 4 semaines après qu'un Ecossais ait bu plus de 60 pintes de bières.